Bien qu’il soit impossible de trouver de l’eau à l’état pur de façon naturel, si vous prenez de l’eau pure et l’observez à travers une longue colonne transparente, une teinte de bleu apparaîtra. Cette teinte de couleur provient du fait que les molécules d’H20 absorbent l’extrémité rouge du spectre de lumière. D’ailleurs, la couleur bleuâtre de l’eau est le seul exemple connu d’une couleur naturelle causée par transition vibratoire.
Bref, même si l’eau est de nature bleue, lorsqu’on parle de la couleur de l’eau, c’est généralement en référence à son opacité et les contaminants visibles à l’œil nu se trouvant dans celle-ci. Même si certains contaminants peuvent ne pas être visibles à l’œil nus, lorsque la concentration de ceux-ci est assez élevée, la couleur de l’eau peut en être affectée.
Présentée de manière différente, la couleur de l’eau est affectée par deux types de contaminants : les matières dissoutes (MDT) et les matières en suspension (MES). Bien que les matières dissoutes aient un impact sur la couleur de l’eau, c’est en grande majorité dû aux matières en suspension qu’on aperçoit de la couleur. Par exemple, la présence de matières colloïdales aura un impact très important sur celle-ci.
Puisque « la couleur » de l’eau n’est pas un terme reconnu comme étant un paramètre de celle-ci, on utilise généralement la turbidité. La turbidité est un paramètre de l’eau qui est mesuré grâce aux unités néphélométrie (UTN). Pour identifier le niveau de turbidité de l’eau, on calcule, grâce à des équipements spéciaux, le pourcentage de lumière pouvant traverser celle-ci.
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