Physique, chimique ou physico-chimique?

Les technologies de traitement d’eau se séparent en plusieurs types de famille. Parmi celles-ci, voici une définition des traitements physiques, chimiques ou physico-chimiques.

Les traitements physiques

Le traitement physique de l’eau consiste en l’utilisation de technique de filtration qui implique l’utilisation de médias filtrants tels le sable, les membranes, les tamis ou tout autres types de barrière physique servant d’élément des séparations entre les contaminants et la solution aqueuse visées.

Sachant que les traitements physiques nécessitent l’ajout d’un élément de filtration physiquement contraignant, parmi ces technologies, on retrouve tous les types de filtration à membrane (microfiltration, ultrafiltration et nanofiltration), les osmoses inverses, les autres types de filtres (Disques, tamis, autonettoyants, etc.), certains filtres média et les bassins de sédimentation et flottaison.

Les traitements chimiques

Contrairement aux traitements physiques, le traitement chimique n’utilise aucune barrière durant le traitement. Au contraire, comme son nom, le présage, l’utilisation de produits chimiques est priorisée. Pour ce faire, les produits chimiques utilisés iront s’attaquer aux contaminants présents dans l’eau afin de faciliter leur séparation et leur extraction.

Parmi les traitements chimiques les plus répandus, on peut penser à la précipitation, la neutralisation, l’adsorption, la désinfection (Chlore, ozone, ultraviolet) et l’échange ionique. Bien qu’il existe d’autres types de technologies comme les procédés d’oxydation avancés, celles citées plus haut résument bien les différents traitements chimiques existants.

Les traitements physico-chimiques

Les traitements physico-chimiques sont des traitements qui utilisent certains produits chimiques afin de venir modifier l’état physique des contaminants dans le but de pouvoir les extraire d’une manière physique ensuite. Plusieurs types de traitement physico-chimique existons, les plus répandues sont la coagulation, la floculation, la flottation, la neutralisation et l’électro-flottation.

À titre d’exemple, la coagulation et la floculation sont généralement utilisées ensemble puisqu’ils fonctionnent sensiblement de la même manière. L’ajout d’un coagulant permet l’agglomération des matières dissoutes présente dans l’eau, soit les MDT. Une fois qu’elles se sont agglomérées, elles deviennent assez massives pour être considérées comme des matières en suspension (MES). Normalement, la coagulation pourrait s’arrêter là et une filtration pourrait extraire les MES. Toutefois, il est commun d’ajouter ensuite du floculant qui viendra agglomérer les MES. Les amas de particules rendues trop massives pour flotter, ils se retrouveront au fond de l’eau où un drain peut les extraire.

Bref, cet exemple a été utilisé pour mettre en lumière le fonctionnement des traitements physico-chimiques.

Qu’est-ce qu’un système CIP et quand l’utiliser?
CIP est un acronyme anglophone qui signifie « Clean in place ». Ces systèmes font donc référence à l’étape de désinfection d’un système de traitement d’eau.